La patience de Dieu

Publié le par G.J.

 

LA PATIENCE DE DIEU

 

Evangeliste-Parfait.jpgGénéralités

 

L’homme naturel

 

1Pi 1 : 18-19

 

Quand nous naissons, nous avons un double héritage :

- un héritage divin en tant que Créateur ;

- un héritage familial, générationnel et ancestral.

 

Nous naissons avec le caractère de Dieu en tant que Créateur et celui de nos parents et de nos ancêtres. Le caractère reçu de Dieu est bon. Le caractère de nos parents est un mélange de bon et de mauvais. Il y a des non-croyants généreux, bons, gentils, accueillants…

 

Nous ressemblons physiquement à nos parents parce que nous portons leurs gènes. Le sang ou la vie de nos parents nous est transmise et coule dans nos veines. Nous sommes un mélange du bon et du mauvais. L’homme naturel vit la vie naturelle, la vie animale, la vie ordinaire, la vie charnelle ; il vit une simple vie. C’est la vie de la chair et du sang, la vie du moi, la vie ordinaire. Il est centré sur lui-même. Il vit la vie de la terre, la vie mondaine. Il est contrôlé par la trinité satanique c-à-d Satan, la chair et le monde.

 

Le caractère hérité peut être modifié par l’éducation, la religion, les circonstances et les gens que nous rencontrons bons ou mauvais dans la vie.

 

Abraham mentit que Sara sa femme était sa sœur. Son fils Isaac mentit également que sa femme Rebecca était sa sœur. Ge 12 : 11-13 ; 26 : 2 Le mensonge sévissait dans cette famille.

 

David eut environ 6 ou 7 femmes et des concubines. 1 Ch 3 : 1-3,9 Son fils Salomon eut 700 femmes et 300 concubines ! 1R 11 : 3 L’esprit de polygamie contrôlait cette famille.

 

Timothée avait hérité de la foi sincère qui habitait dans son aïeule Loïs et dans sa mère Eunice. 2Tim 1 : 5 La foi sincère habitait cette famille.

 

Il y a des familles où tous ses membres sont nerveux, bavards, colériques, généreux…bref où les mêmes tendances sont observées.

 

Ce caractère hérité des parents, bien qu’il soit bon ou mauvais, est naturel. Il est l’œuvre de la chair. Même nos bonnes habitudes naturelles doivent mourir pour quelque chose de divin.

 

L’homme spirituel

 

2Co 5 : 17 Jn 10 : 10 Rom 8 : 9

 

Un chrétien est une personne qui est née de nouveau. Il a reçu en lui la vie divine. Il devient un être spirituel. Il a été déconnecté de l’ancienne création qui est déchue et connecté maintenant à la nouvelle création qui est d’essence divine. Le Saint-Esprit demeure désormais en lui, c’est-à-dire Dieu Lui-même. Par conséquent, la vie naturelle est remplacée par la vie divine.

 

Cette vie qui bat désormais en lui est la vie surnaturelle de Dieu. C’est la vie éternelle c-à-d la vie qui ne finit pas, la vie qui nous permettra de vivre dans l’éternité. C’est la vie du Père, du Fils et du Saint-Esprit. C’est la vie supérieure, la vie transcendante. C’est la vie qui excelle en son genre supérieur. C’est la vie d’en haut, un type de vie plus élevé, plus grand. Cette vie est grande que Satan, la maladie, la pauvreté, le péché. C’est la nature même de Dieu. C’est la vie avec puissance, la vie en abondance, la vie avec un sens divin.

 

Le Saint-Esprit demeure dans l’esprit de chaque croyant. Il apporte deux choses : les dons et le caractère spirituels.

 

Les dons sont des habilités ou des capacités surnaturelles qu’on reçoit de Dieu en tant que Père pour un service spirituel plus efficace, soutenu et surnaturel. Ils sont donnés à chaque croyant sans exception pour l’utilité commune. Cependant, nous n’avons pas tous les mêmes dons spirituels. Par exemple, il y a les dons des guérisons, d’opérer des miracles, de parler plusieurs langues et leur interprétation, le discernement des esprits, la prophétie, la parole de sagesse, la parole de connaissance. Il y a même le don de célibat (Paul).

 

Le caractère est la nature de Dieu. C’est l’image du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Contrairement aux dons, le caractère divin n’est pas répandu dans tous. Il est indubitablement le signe de la maturité spirituelle. Tous ceux que Dieu a connus d’avance, Il a prédestinés à ressembler à Jésus. Un fils ressemble à son père. Le plan suprême du Seigneur est de nous amener à être comme Jésus dans notre façon d’être.

 

Qu’est-ce que la patience ?

 

  1. La patience est une caractéristique de l’amour divin. 1Co 13 : 4-8 L’amour est patient, cela veut dire que l’amour endure et supporte toutes choses en tous moments. Cela signifie que face aux pressions de la vie ou des défauts auxquels vous pourriez faire face dans vos relations avec les autres (famille, église, amis, collègues), votre seule option est de conserver le feu de l’amour allumé. L’amour supporte tout !

 

Plusieurs personnes renoncent à leur marche dans l’amour au moindre signe de problème ou d’opposition et c’est mauvais. L’amour endure jusqu’à la fin. Vous ne devez jamais être fatigué de montrer l’amour.

 

Luc 17 : 3-4

 

Même lorsque vous êtes mal traité ou qu’on parle mal de vous, refusez de répondre par des paroles dures, amères ou des critiques acerbes. Refusez de vous venger. Apprenez à pardonner sans limites comme votre Père.

 

Le mot patience signifie "la fermeté d’âme de la personne qui ne réagit pas à la provocation et qui endure les mauvais traitements sans s’emporter ni chercher à rendre la pareille ou à se venger"

 

On parle aussi de longanimité. C’est la patience avec laquelle on endure les offenses que l’on pourrait punir. C’est la patience dans le malheur. C’est la capacité de supporter et de résister à la fatigue et aux souffrances.

 

Si nous sommes susceptibles, vindicatifs, rancuniers ou colériques, l’Esprit de Dieu n’est à l’œuvre dans notre vie.

 

La patience est le rayonnement d’un cœur tendre et aimant qui se comporte avec son entourage avec gentillesse et bonté. La patience nous pousse à faire preuve de compréhension et d’indulgence à l’égard de ceux qui ont mal agi, et à ne pas les critiquer injustement.

 

La patience comporte aussi l’endurance, c-à-d l’aptitude à tenir bon et à supporter la fatigue, les tensions et l’hostilité.

 

Il y a un lien étroit entre la patience et l’épreuve. Il se peut que nous soyons patients quand tout va bien, mais comment réagissons-nous dans l’adversité ? Jc 1 : 2-3 Les petites irritations et frustrations de la vie quotidienne nous préparent à affronter victorieusement les grandes batailles de la vie. Rom 12 : 12

 

b) La patience est une vertu qui permet d’attendre paisiblement l’accomplissement des choses qu’on espère et aussi de supporter les situations difficiles, la souffrance, les épreuves, l’adversité, les personnes irritantes.

 

Elle n’est pas la résignation mais elle permet de persévérer, de continuer à prier et à travailler, car elle tend vers un résultat. Elle est étroitement associée à la foi dans laquelle elle permet de persévérer.

 

  1. La patience est l’aptitude de quelqu’un à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés ou encore la qualité de persévérance. C’est une qualité requise pour celui qui aspire à la sagesse.

 

  1. La patience est la capacité d’être inébranlable ou non découragé par rapport à votre but délibéré et votre foi même par les plus grandes épreuves. Etre patient veut dire avoir la capacité d’adhérer à quelque choses jusqu’au bout malgré les oppositions qui font chanceler. C’est avoir la puissance pour rester ou l’endurance.

 

Les termes connexes sont :

 

Le stoïcisme : la fermeté d’âme devant la douleur et l’adversité. He11 : 36-37

 

Le calme : l’absence de bruit, d’agitation, état de sérénité, absence d’énervement chez quelqu’un, la tranquillité, la maîtrise de soi. Eccl. 7 :8-9 ; 10 : 4 Pr 14 :16-17, 29-30 ; 17 : 27

 

La constance : la fermeté, l’état de ce qui ne change pas, persistance (ce qui dure, qui subsiste), endurance, continuité.

 

La persévérance : être persévérant c’est poursuivre avec une longue constance, persister dans une résolution.

 

La ténacité : être tenace c’est adhérer fortement, qui est difficile à ôter, qui ne renonce pas facilement à ce qu’il entreprend.

 

L’endurance : la capacité de résister à la fatigue, aux souffrances, aux tourments et à des choses pénibles.

 

La douceu:r la qualité d’une personne qui est calme, bienveillante.

 

La tranquillité : un homme tranquille n’est pas agité, il est sans inquiétude, sans angoisse Ge 25 : 27

 

La placidité : un homme placide est calme, tranquille et paisible

L’attente : le fait d’attendre, de rester en place pour la venue de quelqu’un ou quelque chose, le fait de différer d’agir jusqu’à un temps fixé.

 

L’impassibilité : un homme impassible ne s’émeut pas, il ne laisse apparaître aucune émotion devant le danger.

 

La sérénité : un homme serein est exempt de trouble, d’inquiétude Pr 15 :13

 

L’indulgence : la facilité à excuser, à pardonner Pr 19 :11

 

La tolérance : l’attitude qui consiste à tolérer ou permettre ce qu’on pourrait refuser ou interdire, le fait d’accepter les opinions des autres, même si on ne les partage pas

 

Le temps : la durée, les jours et les nuits, les mois, les années, les opportunités, les saisons Eccl. 3 :1-8, 11,14 ; 11 : 1 Ps 30 : 6,12

 

La maîtrise, la sagesse. Pr 16 : 32

 

 

La patience ne nous est pas innée

 

La patience ne nous est pas naturelle. Face aux difficultés de la vie, il ne nous est pas facile de prendre patience et de garder notre calme. De nombreuses circonstances de la vie provoquent illico notre impatience :

 

  • une file d’attente interminable ou une attente qui se prolonge

  • coincés dans un embouteillage

  • confrontés à l’agressivité de l’entourage ou un problème grave

  • une contrariété

  • une épreuve qui dure

  • une personne dont les comportements sont agaçants

 

 

Cas biblique : Le peuple d’Israël

 

Ex 16 : 1-4, 17 : 1-4 No 11 : 1-6 ; 14 :1-4,26-38 1Co 10 : 10

 

Le peuple d’Israël est donné comme exemple d’impatience, ce qui lui a valu quelques déboires. Il est cité comme un exemple à ne pas imiter. L’impatience produit les murmures, les plaintes et les murmures attirent la répréhension divine.

 

Les enfants d’Israël se souvenaient des mets égyptiens qui ne leur coûtaient rien ! Coûter, c’est nécessiter un paiement, un prix pour être acquis, entraîner une dépense importante, des peines et des pertes. Les Israélites aimaient les choses gratuites, (celles qu’on reçoit sans payer, qu’on donne sans faire payer), faciles (ce qui fait sans peine, sans effort, sans difficultés). Les choses stables, durables et de valeur sont exclusivement un don divin. Pr 8 : 17-19

 

Ps 106 : 32-33

 

Il y a des moments où il est plus difficile que d’autres de rester patients, surtout lorsque nous sommes confrontés à des gens irritants. Moise, homme de Dieu, en a fait l’amère expérience. Et pourtant, il était un homme très patient. No 12 : 3

 

Cas du roi Saül : 1Sam 10 : 8 ; 13 : 8-14

 

Le prophète Samuel avait commandé au roi de faire deux choses :

  • attendre 7 jours son arrivée

  • recevoir les instructions de ce qu’il devait faire

 

 

Saül a obéi partiellement. Il attendit 7 jours, selon le terme fixé par Samuel. Mais Samuel n’arrivait pas à Guilgal, et le peuple se dispersait loin de Saül. Alors il a offert l’holocauste. Mais comme il achevait d’offrir l’holocauste, voici, Samuel arriva.

 

LA PATIENCE DE DIEU

 

Luc 13 : 6-9

 

Dieu est patient

 

  • Il supporte longtemps les pécheurs. Rom 9 : 22

 

  • Il est lent à manifester Ses jugements. Ex 34 : 6

 

 

  • Il dispose du temps et avant d’intervenir par des jugements. 2Pi 3 : 9 Il laisse aux pécheurs toute la possibilité de repentir. 2Pi 3 : 8, 15

 

Sa colère dure un instant, mais Sa faveur toute la vie. Sa malédiction est pour 3 ou 4 générations, mais Sa bénédiction est pour 1000 générations. Il raccourcit la malédiction et étend à l’infini la bénédiction. Ps 30 : 6

 

1Pi 3 : 20

 

Avant le déluge, l’Eternel usait de patience. Le Seigneur a attendu que le péché des villes de Sodome et Gomorrhe atteigne son comble pour détruire cette contrée et ses habitants par le feu du Ciel. Gen19 : 3,13 Jude1 : 7

 

Nous pouvons affirmer que les jugements de Dieu sont justes même si nous ne comprenons pas toujours, mais aussi qu’Il les exerce qu’après avoir épuisé toutes les autres formes d’avertissements et répréhension.

 

Jésus a été encore plus patient que Moïse

 

Il a manifesté Sa patience dans de nombreuses occasions :

 

  • Avec les disciples Marc 9 : 19

  • Avec ses ennemis et détracteurs

  • Et surtout dans Ses souffrances Es 53 : 7 1Pi 2 : 23

 

Soyons patients

 

  • A l’égard des autres, notamment ceux du monde au milieu desquels nous vivons, avec les membres de nos familles (les enfants, la femme, le mari, les frères, les sœurs…), avec les frères et sœurs en Christ. 1Th 5 :14 Eph 4 : 1-3

 

  • Dans l’attente de l’accomplissement des promesses et paroles de Dieu. He 6 : 11-12 Jc 5 : 7 Lam 3 : 26

 

  • Dans l’épreuve, la souffrance et les difficultés. Jc 5 : 10-11

 

Comment Dieu produit en nous la patience :

 

 

Les moyens de Dieu sont divers. Il emploie parfois la méthode douce, une pédagogie d’explications, d’instructions et d’exhortation par Sa Parole et Son Esprit. Il agit en fonction de notre souplesse et notre sensibilité Il travaille en douceur en nous pour y accomplir Son œuvre et la mener à la perfection. 2Tim 2 : 6 Jc 1 : 4.

 

Il écrit que la patience est le fruit de l’Esprit de Dieu. Cela signifie qu’elle est le produit de l’œuvre du Saint-Esprit en nous, comme un fruit qui se forme naturellement sur un arbre, si bien sur il est placé dans de bonnes conditions.

 

Mais Dieu doit parfois intervenir avec d’autres moyens et agir avec rigueur et sévérité. Jn 15 :2

Bien sûr la méthode douce est préférable. Ps 32 : 8-9

Les épreuves sont parfois nécessaires. Jc 1 : 2-4

 

Nous avons besoin d’apprendre la patience. Nous sommes dans le siècle de la vitesse : avions, voitures, trains et autres moyens de transport sont de plus en plus rapides. La communication se réalise en fraction de secondes. Il faut aller de plus en lus vite pour que les choses se fassent immédiatement. A cause de cela nous avons oublié que la patience fait partie des vertus que Dieu désire trouver en nous.

 

La patience : fruit de l’Esprit

 

Ga 5 : 22

 

Notre responsabilité est de rechercher dans la communion avec le Seigneur et faire croître en nous la patience que produit l’Esprit Saint. 2 Pi 5 : 7 1Tim 6 : 11

 

Un fruit, c’est le débordement de la vie qui est dans l’âme. C’est la conséquence d’une semence qui a fleuri, grandi et mûri. La vraie spiritualité se mesure par le débordement du caractère de Christ et non par les dons spirituels. La patience est le débordement de la vie de l’Esprit de Dieu.

 

Pour qu’il y ait fruit, il faut qu’il y ait croissance. Les bébés-arbres, les arbustes ne produisent pas le fruit. Ils doivent d’abord mûrir. Le plan divin n’est pas d’avoir des enfants, mais des fils de Dieu.

 

Timothée était un homme de Dieu et à ce titre, il devait rechercher la patience. Ceux qui ont des responsabilités dans l’église ont particulièrement besoin de patience, car le peuple de Dieu n’est pas facile à conduire.

 

2 Th 3 : 5

 

Lorsqu’il s’agit d’acquérir la patience, il y a premièrement le désir de l’Esprit qui dirige nos cœurs vers ce but et qui nous conduira dans la prière, l’effort personnel et la vigilance.

 

 

Evangeliste Parfait NGUELE ZE

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E
Dieu vous benisse pour cette exortation qui vient a point nommé dans ma vie
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